Le
"Non" à la Constitution était-il prévu
d'avance ?
Doutes,
sueur, angoisses et putréfaction profonde : et si le
«non» était voulu d’avance, planifié
et programmé à travers une magnifique mise en
scène qui commença par la convention et se termina
par le référendum.
Ah ! Je
vois qu’il y en a qui ne m’ont pas suivi…
Précisons. Et si le «non» a toujours était
voulu par ceux là même
qui ont imaginé, écrit et soutenu la nécessité
d’une constitution ?
Absurde
me direz-vous. Je suis bien d’accord, mais avouez qu’avec
un peu de recul, faire passer cette constitution était
mission impossible. Les français trouvaient que ce
n’était pas assez social, les english trouvaient
ça pas assez libérale, les irlandais et les
polonais voulaient causer de Dieu et j’en passe. Non,
pas besoin d’être une tête pour se rendre
compte que c’était perdu d’avance.
…
Et pour cause, le néolibéralisme économique
prospère sur l’absence de règles.
Seattle, Cancun, Genève… C’était
là encore autant d’échecs pour la mondialisation
néolibérale… du moins on le pensait sérieusement.
On n’arrive pas à se mettre d’accord ?
On n’arrive pas à trouver un terrain d’entente…
Pas grave, les multinationales prospèrent toujours
: durant les négociations, les affaires continuent.
Merci
en passant aux altermondialistes. Non, je déconne.
Quoique.
Pendant
ce temps, on est nombreux à s’arracher le non.
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