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Dois-je m’excuser d’emblée du texte qui suit ? Après tout, je me sens tout tout petit dans ce monde de spécialistes, d’experts, de financiers, de banquiers, de statisticiens, de hauts responsables politiques, de capitaines d’industrie, de golden boys, de magnats et j’en passe et j’en passe. Simplement, en reprenant les dessins que je fais depuis des années, je m’aperçois que la p’tite tête que je suis a prévu depuis longtemps ce qui se passe en ce moment. Quoique je n’ai pas de mérite puisque je milite dans des associations, notamment Attac, qui restent pertinentes en termes d’analyse. On n’écoute jamais assez la société civile.

A noter que les dessins datent des "crises précédentes" (1999 / 2000 / 2003...)mais restent d'actualité... Cela laisse réfléchir...

         
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CRISE FINANCIERE INTERNATIONALE.

Après avoir privatisé les bénéfices, désormais, on nationalise les pertes au frais des contribuables. Les dérives du Néo-libéralisme n’ont plus de limites.
Quoique… ce n’est pas nouveau.

Robin des Bois est revenu…
Mais il a changé son arc d’épaule…


Il semble que, d’après la légende, ce brave Robin de Loxley, flanqué de ses potes du côté de Sherwood, piquait le pognon des riches et le redistribuait allègrement aux pauvres.

Désormais c’est un peu le contraire… On pique aux pauvres pour redistribuer aux riches.

Bon, je déconne, le sieur Robin n’est plus là et encore moins «de retour». C’est comme s’il n’avait jamais existé et que c’est justement notre cher ami, le sheriff de Nottingham, qui fait le sale boulot. En fin de compte, ce qui se passe actuellement n’est ni plus ni moins la continuation d’une vieille tradition historique : Le seigneur a besoin de floues pour mener bon train et périodiquement lever une armée contre un autre seigneur avec qui il s’est un tintinet peu fâché. Là, il se plante sur le plan militaire et se ramasse une gamelle. « Rebesoin » de floues pour se renflouer et là, il peut toujours compter sur ses bons et loyaux sujets qui devront, une fois de plus, mettre la main à la bourse. C’est ainsi que vont les choses tant qu’il n’y a pas d’accidents de parcours, du type révoltes qui finissent par devenir révoltions. Ainsi, le système perdure. Mais rassurez vous, nous n’en sommes pas encore là (quoique nous n’en sommes peut être plus si loin. Sait-on jamais, l’espoir est possible).

Vous me direz que l’histoire se répète ? Nan… L’Histoire ne se répète pas, elle se perpétue (cherchez la nuance).


Venons-en à l’actualité.

En janvier 2008, Madame Lagarde, notre bienaimée ministre de l’économie, déclarait que les fondamentaux européens étaient «bons», que la situation de l’emploi était «encourageante» et que les marchés financiers étaient dans un «processus d’amélioration graduelle» (Le Monde 17/01/08). Pour le président de la FED, «l’économie américaine reste extraordinairement résistante» (Le Monde 17/01/08) et, pour sa part, M. Sarkozy déclarait que «la France tient mieux que les autres» (Libération 19/01/08). Ce ne sont que quelques déclarations parmi une foultitude dont l’objectif était destiné à «rassurer». Or, n’importe quel quidam qui détient quelques connaissances en matière financière sait que, dès lors que l’on veut rassurer, c’est qu’il y a anguille sous roche et qu’il y à fort à parier que ça va mal. Logique imparable que nos gouvernants n’ont sans doute pas comprise : il faut toujours tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de dire des conneries.

Ils ont certes voulu rassurer puisque c’est justement fin décembre, début janvier, que la dégringolade commence. Si le CAC 40 avait commencé l’année aux alentours de 5600 points, au moment des messages «rassurantes», elle est tombée à 4744 (Ce qui fait une bonne perte d’environs un millier de points quand même). A partir de là, c’est un peu le hoquet qui prévaut… Ca monte et ça descend… Quoi de plus normal dans le monde de la bourse. Pourtant, un phénomène, que peu de gens relèvent, c’est l’amplitude des mouvements : grosso modo, lorsque la bourse perd 0,5%, ce n’est pas trop grave, c’est normal, dormez braves gens. Si elle perd 1% ou plus, alors on parle de consolidation voire de prises de bénéfices. Cela passe encore. Si, au contraire, elle gagne 0,5%, cela reste normal… Si elle gagne 1 % ou plus, c’est fort bien pour la croissance et tutti quanti… et si cela atteint 3% et plus, c’est le signe d’une croissance extraordinaire où le capitalisme prouve sa force et ses raisons d’être (il n’y a qu’à regarder du côté des pays émergents comme la Chine ou l’Inde).

Ceci dit, personnellement, j’aurais tendance à craindre autant les fortes baisses que les fortes augmentations car on y voit une forme d’instabilité. Et Dieu sait que l’économie traditionnelle n’aime pas l’instabilité et a une certaine tendance à avoir des réactions contrariantes dans de tels cas.

Illustrons cela par une pâte que l’on étire… allez-y doucement et ça tient le coup, vous y remettez un peu de farine, un peu de pâte et vous pouvez augmenter sans que ça casse… Mais si par malheur vous y allez trop fort et trop vite, que vous n’humidifiez pas la pâte dans les règles de l’art, la pâte se brise et il ne vous reste plus qu’à enlever de la pâte, refaire une boule et recommencer l’opération. Moralité, une croissance trop forte, surtout lorsqu’elle est accompagné de fluctuations fréquentes et considérables, n’est pas une bonne chose. Les vulcanologues qui observent les réactions d’un volcan, notant l’intensité et les fréquences des tremblements terrestres, afin de déterminer le moment de l’éruption le savent très bien. Les séismologues qui analysent l’accumulation des forces telluriques par rapport à la résistance des sols le savent aussi. Mais les économistes, financiers et autres spécialistes n’y connaissent rien en vulcanologie ou en séismologie… surtout lorsque la spéculation prend le dessus, que les bénéfices à court terme prévalent par rapport à une croissance réfléchie et que la notion de gain devient proportionnelle aux risques que l’on prend. Plus on prend de risques, plus on risque de se planter gravement.

Donc, au nom de la rentabilité et du retour sur investissement, on s’octroie le droit de prendre un max de risques au risque de se planter avec une overdose de risques. On s’est donc planté.

Revenons aux discours rassurants. Nous avons vu que les déclarations en début d’année ont surtout interrogé, voire inquiété, les marchés. Mais loin d’en avoir tiré les leçons, nos chers politiques ont persévéré. La plus fantastique, c’est toujours notre chérie Christine dite Lagarde qui déclare, le 20 septembre que «Le risque est derrière nous» (Et Didier Laporte qui disait il y àa quelques jours sur France Inter "Le risque est derrière nous et on ne va pas tarder à le sentir...").

Qu’est qu’elle n’avait pas dit là ! Certes, de 3957 points le 18, nous sommes montés miraculeusement à 4324 le 19 (350 points en 24h, c’est pas mal). Mais comme je l’ai dit, c’est trop, c’est artificielle, c’est nase ! Qu’importe, il fallait crier victoire. Victoire de courte durée puisque l’effondrement reprend de plus belle, environs 15 jours plus tard, nous retrouvons un CAC40 à 3496 points. Si la crise était derrière nous, une autre n’était pas loin.

Le Yacht se met à couler et manque de bol, il n’y a plus de plombier à bord.

Ce qui est surtout inquiétant, c’est la question qui se repose régulièrement dans de tels cas et qui n’a pas vraiment de réponse à ce jour : malgré leurs parcours, leurs diplômes et leur prestige de dirigeants, malgré les cohortes de spécialistes qui ont tous fait des études supérieurs à Harvard, à MIT, à HEC et j’en passe… Malgré les experts en tous genres qui se baladent de colloques en séminaires, dormant dans des hôtels où on ne compte plus les étoiles, se gavant dans des restaurants où le prix d’un menu servirait à nourrir une famille de RMIstes pendant une année (voire plus) et qui distribuent à volonté des vérités sur l’ordre économique mondial…

… Eh bien, malgré tout cela, personne ne voit rien venir et lorsque c’est là, personne ne sait où on va… Les capitaines ont pris une overdose de coke et les pilotes ont trop abusé de la vodka.

Le pire en termes d’ironie, c’est que c’est justement aux politiques, aux banquiers, aux spécialistes financiers et experts en toutes sortes, bref, tous ceux qui font parti de la chaîne des coupables, que l’on s’adresse (et la presse en particulier) afin de comprendre ce qui se passe actuellement et qui vont nous expliquer comment il faut procéder pour s’en sortir. Nous sommes dans de beaux draps.


Les Golden boys... Putain de vie...

Passage à l’économie réelle.
(Vous avez peur ? Vous avez raison d’avoir peur ! Happy Halloween…)

Alors là, entre vous et moi, une question commune se pose. Lorsque nos chers spécialistes disent à la radio «OK c’est la crise, la bourse s’affole, les marchés dégringolent, Wall Street panique et l’Asie réplique, le Cac40 tombe et l’Europe s’effondre… Et on s’interroge si cela va atteindre l’économie réelle…».

Ah bon, il existe donc une économie réelle ? Et donc, la bourse, c’est quoi ? Les transactions financières -ces milliards en transactions financières quotidiennes-, les prises de parts de marchés et toute ce mécanisme économique qui paraît régir la planète… tout cela ne serait pas de l’économie réelle ? Alors, c’est quoi tout au juste. Je n’ai pas souvenance d’avoir entendu parler d’économie virtuelle. Sachant que tous ces goldens boys, boursicoteurs chanceux et maîtres de la finance vivent dans des villas souvent sublimes, roulent dans des véhicules hors de prix, entretiennent des maitresses à coup de diamants fantabuleux et de rubis non moins époustouflants, passent des soirées à des prix qui pourraient enrayer des centaines de camps de réfugiés… Mais le fric, il vient d’où s’il n’est pas réel ? Là, j’avoue mes incompétences de compréhension.

Mais une chose semble certain et on l’apprend comme ça, au détour d’une crise : leur fric n’existe pas. Il est virtuel. Le paradoxe est ainsi.

Mon oncle, un philosophe qui connut un certain renom dans les années 60 (Alan Watts) disait "l’argent n’est pas la richesse. Ce n’est qu’un unité de mesure de la richesse."

Je ne suis pas sur d’avoir compris cette phrase mais je suis sur que quelque part, dans la situation actuelle, elle doit avoir du sens. Si quelqu’un peu m’éclairer, je suis preneur.

Revenons quand même à l’économie virtuelle et l’économie réelle. Puisque c’est là où chacun se pose LA question essentielle : «en quoi cette crise va avoir un effet sur MÔA… sur ma famille, mon train de vie, ma nourriture quotidienne et ma maison.» C’est à cette question qu’il faut répondre et qu’il faut trouver, d’une façon urgente, une réponse (Sinon, on se pointe tous à la banque retirer nos économies et chacun sait… même les politiques… sisi… que c’est là où débute la fin).

 

La propagation de la crise et ses effets sur le monde "réel".

Effet direct de la crise actuelle sur le «réel» : Les établissement financiers perdent de l’argent et dégraissent. Des dizaines de milliers d’emplois. Certes dommage mais ça passe encore.

Les banques ne prêtent plus aux banques car ils ne sont plus surs de récupérer leurs mises. En souffre le crédit d’une façon général. Première victime : l’immobilier. Crédits plus difficiles à obtenir, moins d’achats immobiliers, chute de l’immobilier, moins de chantiers, licenciements dans les agences et le BTP. On évoque actuellement le chiffre de 190.000 pertes d’emploi dans ce secteur, uniquement pour la France.

Moins de salariés, plus de chômeurs… perte du pouvoir d’achat… qui risque d’en pâtir ? Ben devinons : la restauration et les emplois de services (tu vas moins au resto et quand tu y vas, tu prends le menu le moins cher, tu ne prends pas de dessert ou de café et tout et tout… C’est ce que l’on observe en ce moment. T’es au chomdu ? Ben, t’as le temps de faire le ménage donc tu remercie la meuf qui le faisait à ta place. T’as pas de blé mais un peu de temps pour t’occuper des gamins… Donc exit la nounou… et ainsi de suite).

Ce qui est surtout rigolo dans tout cela, c’est que le gouvernement (et là, OK, j’évoque le gouvernement, mais c’est partout pareille et ce ne sont pas les gouvernements qui sont les principaux responsables, mais un système qu’ils ont –et que nous avons tous- cautionné) qui a voulu promouvoir tous les métiers dans les secteurs dits «sous tension». C’est quoi un secteur «sous tension» ? C’est justement le bâtiment, l’hôtellerie, la restauration et les services aux personnes qui risquent fort d’être les premières victimes dès lors que la crise de l’économie virtuelle débordera sur l’économie réelle. Il y a quelque part là, un crime qui ressort soit de l’incompétence du pouvoir soit de sa malhonnêteté, d’avoir donné un brin d’espoir à des dizaines de milliers de personnes en leur faisant croire qu’un avenir était assuré dans des secteurs à haut risque. On en reparlera certainement.

Mais dès lors que ces secteurs sensibles seront touchés, qu’advient-il des autres ? Enfin, vous, moi, nos potes du coin et collègues en tous genres…

C’est là où mes compétences s’arrêtent. Désolé, je ne suis ni spécialiste, ni expert, ni économiste, ni politique, ni statisticien (quoique ma fille m’avait sorti, à l’âge de 13 ou 14 ans, une phrase du type «il y a trois sortes de menteurs : les petits menteurs, les gros menteurs et les statisticiens…» je me suis toujours demandé où elle avait sorti ça mais on peut certainement l’appliquer aux spécialistes, experts, politiciens et économistes). Par contre, on peut émettre des hypothèses : crise économique et baisse du pouvoir d’achat auront une influence directe sur la consommation. Tu vas au resto et tu consommes moins, puis tu ne vas simplement plus au resto. Exit donc le personnel intérimaire, suivi des salariés… puis le resto ferme. Tu consommes moins, donc les usines doivent produire moins. Certains ferment. La bagnole que tu remplaçais tous les cinq à dix ans, tu fais en sorte qu’elle dure 15 à 20 ans, donc crise dans l’automobile (j'ai entendu qu'il y avait une chute de 8% dans le secteur, ces derniers temps). Les transporteurs transportent moins et, avec l’augmentation du gasoil, nombre d’entre eux disparaissent. Dès que la spirale est amorcée, elle s’engrange définitivement… à moins d’un revirement miraculeux.

J’oublie bien sur les retraités (et leur pouvoir d’achat). Tous ceux qui ont investi dans des abominations types Fonds de Pension pour assurer un repos bien mérité et surtout bien rémunéré. On n’en parle pas de trop ces temps-ci… Rigolo parce que, face à un soi-disant désastre attendu par rapport au financement de l’assurance vieillesse, certains de nos gouvernements (notamment celui de M. Villepin) ne jurait que par un passage progressif du financement public vers des dispositifs privés de ce type. Sans doute est-il normal que ces derniers ne ramènent pas trop leurs gueules à ce sujet.

On oublie bien sur les surendettés. Aux Etats-Unis, les premières victimes de la crise sont ceux et celles qui se retrouvent à la rue suite à la crise des «subprimes». Ils sont environs deux millions et le mouvement n’est pas fini. En France, nous avons les «crédits progressifs». Plus beaux piège à cons, on en a rarement vu. Mais paraît-il, c’est surtout ceux qui ont pris un prêt relais qui doivent craindre. Histoire à suivre…

Ceci dit, et j’en termine sur une note plus optimiste. Le système était -est reste- pourri. Nous en avons la preuve quotidiennement. Dès qu’il s’agissait de trouver quelque millions, voir un milliard ou deux, pour lutter contre la pauvreté, le mal-logement, le sida (parmi les autres maladies, notamment la malaria), le sous développement, le mal culturel et j’en passe, on nous disait «qu’est que vous voulez que je fasse, que je puise dans les caisses qui sont déjà vides ?», idem lorsqu’il s’agissait de remplir le trou de la sécu ou les caisses de retraites…Mais dès que les banquiers sont en déroute, on trouve miraculeusement des milliards de milliards à injecter dans l’économie pour soutenir ces pauvres banquiers, ces malheureux golden boys et ces patrons sinistrés avec le seul alibi que d’assainir les marchés en injectant un brin de moralité dans le système . Trop fastoche ! S’il n’y avait plus un copeck pour nous, comment se fait-il qu’il y en a tellement pour les nantis ?

Désolé, ça ne marche plus, il est désormais impossible de croire ceux qui nous ont dit que tout allait bien, que la crise était derrière nous. Et lorsque l’on nous garantie que la crise ne touchera pas nos épargnes, le pire est à craindre.

Oh, excusez moi, j’avais évoqué une note optimiste et j’ai failli l'oublier, tellement mon courroux est fou furieux. En fin de compte, l’avenir sera ce que nous en ferons. En Argentine, lors de la crise financière qui toucha des millions de personnes, un mouvement populaire de grande ampleur donna naissance à des alternatives fondées sur la solidarité et la créativité. On inventa de nouveaux modèles et façons de fonctionner. On réinventa le troc et, puisque la monnaie officielle ne représentait plus grande chose, on inventa des monnaies parallèles. De nouveaux rapports entre citoyens ont vu le jour. Une étincelle était née.

Anecdote. En 1985, un fort tremblement de terre ébranlât la ville de Mexico. Pendant les semaines qui suivirent le séisme, la population vivait dans la rue, les gens, les foyers, les personnes se côtoyaient au quotidien et ont appris à vivre ensemble sans les murs. Devant l’inefficacité des autorités mexicaines pour faire face à la situation et à la lenteur de l’aide internationale, les habitants ont du faire face.

Et ils ont fait face.

L’organisation populaire à permis l’émergence de comités, puis d’organisations et de structures qui ont permis non simplement un «retour à la normal», mais d’une véritable conscience populaire qui se prolongera bien au-delà de la situation de catastrophe. Une dizaine d’année après, une «étude» (je ne me rappelle plus bien laquelle. Désolé) estima que bon nombre de mouvements de revendications citoyennes étaient nées de cette époque, de cette situation. En somme, cette crise, comme toute crise, s’est transformée en dynamique dès lors que les citoyens s’en sont saisis.

Donc à nous de jouer.

C’est-y-donc-pas-là une petite note optimiste pour finir de discourir ?

Amicalement.
TR
091008



 

700 Milliards $ + 2000 Milliards € ... pour ceux qui ont foutu la merde... Merci qui ?
A quel moment faut-il s'inquiéter ?
La bourse fonctionne essentiellement sur la confiance. Ayons confiance. Alleluyah...

 

La Crise gagne du terrain...
La crise : du déjà-vu ?
"La France se porte mieux que les autres..."
Le Capital vaincra !

Capitalistes de tous les pays, unissez-vous !
(Ici, c'était après le 11 Septembre où l'on évoquait "l'élan patriotique")

 

 
         
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