Il semblerait que, dans l'Histoire, les grandes crises se sont souvent soldées par des guerres...

Et pis, si on regarde bien... malgré les sornettes nationalistes que l'on servait au peuple afin d'alimenter les charniers en chair à canon, les guerres ont été moins des logiques de "territoire" que des logiques "d'intérêt"... On ne défend plus sa bonne terre contre l'envahisseur mais ses richesses (souvent mal acquis) contre ses concurrents. Hier le canne à sucre et aujourd'hui, le pétrole et autres ressources minières.

Alors réfléchissons un instant. On attaque l'Euro. Or, l'Euro, c'est de l'ordre de "l'intérêt" (Européen, national...). Alors qu'est qu'on attend pour envoyer nos troupes d'élite occuper et conquérir les bourses, les banques et les entreprises qui spéculent contre l'Euro ?

Hier, on aurait soldé tout cela avec une bonne guerre ! (euh, là on rigole... on ne se prend pas au sérieux... j'espère).

J'adôôôre les experts...

Finalement, ce ne sont pas les conneries que l'on peut dire qui comptent... mais l'assurance que l'on a à les dire. En janvier 2010, on aurait demandé à un expert de chez BP ce qu'il pense de la sécurité des plateformes pétrolières, il n'aurait pas hésité un instant pour dire qu'il n'y a aucun problème....

Et de déclamer en passant, l'air totalement offusqué, qu'il est blessé du simple fait que l'on pose la question, ce qui aurait pu laisser penser qu'il pouvait en être autrement...

Pis c'est pareil pour les centrales nucléaires...

Le secret ? Suffit d'avoir un diplôme et mentir avec conviction...

Quelqu'un disait que la différence entre le libéralisme et le néo-libéralisme, c'était l'absence de règles...

Grosso modo, la dérégulation : le désengagement de l'Etat et la volonté de laisser les entreprises réguler toutes seules les marchés.

Ben, on voit ce que cela donne.

Cela fait des années (au moins depuis l'ère Reagan et Thatcher) que cette logique est en marche avec, par derrière, une volonté farouche de détruire les acquis des peuples. Remplaçons cette absurdité que l'on appelle "retraites par répartition" par les fonds de pension et la "sécu" par les assurances privés... Regan( l'anar) disait "le problème avec l'Etat, c'est l'Etat" (ou le "trop" d'Etat)... Donc réduisons l'Etat, à commencer par ces fonctionnaires qui n'en foutent pas une et qui coûtent cher...

Mais ce n'est pas si simple que cela et, malgré tout, la résistance a permis de limiter les dégats.

Bref, comment faire ?... Comment faire?... Il nous faudrait quelque chose d'exceptionnelle pour justifier nos réformes... Mais quoi ? Et pourquoi pas une bonne grosse crise ? Voilà la solution !

De là à devenir parano...

EXPERTS

Cela m'amuse de regarder les experts... les spécialistes et tout ces maîtres du monde dire tout et son contraire sur "pourquoi ça monte", "pourquoi ça déscend" et "pourquoi ça se casse la gueule"...

Ce qui est surtout amusant, c'est toutes ces machines, ces écrans, ces ordinateurs avec les chiffres, les graphiques... bref, tout le hi-tech indispensable pour analyser chaque pulsation de chaque marché afin d'anticiper, d'investir, d'acheter, de vendre...

Et tout cela doit se faire en quelques fractions de secondes afin d'acheter ou de vendre avant les autres.

Impressionnant...

Puis, il y a quelques semaines, la bourse perd environs quatre % à cause d'un simple rumeur (sur l'Etat de la dette espagnole si mes souvenirs sont exacts).

Machines hi-tech... ordis de la dernière génération, spécialistes-analystes et experts en tous genres, confrontés à un simple rumeur qui rend caduc la technologie...

C'est Ubu ou je m'y trompe ?...

Y'a un nouveau truc...

C'est nouveau et ça vient de paraître : les emplois verts.

Pour défendre les orientations plus ou moins écolos en fonction de ses appartenances, chacun prétend que l'écologie serait génératrice d'emplois.

Réflechissons encore. Une voiture qui consomme moins... ben, c'est moins de carburant... donc des raffineries en moins... Donc on en ferme par-ci par-là, et de préférence là où ça coûte le plus (Total en passant). Quoi de plus normal ?... et c'est idem pour une foultitude d'autres industries. Notre économie s'est construite sur la croissance, l'expansion, la production et la consommation... Y'a pas de secret, l'écologie au bon sens du terme, c'est la remise en cause de ce modèle (l'emploi vert ne compensera pas la perte d'emplois par ailleurs)...

... et donc la nécessité d'en imaginer un autre... de modèle...

Le débat sur la décroissance est ouvert !...

Question bête. Peut-on considérer l'abstention comme un acte citoyen ?

Cela semble absurde pour la plupart, mais le désintérêt d'une bonne partie de la population à fréquenter les urnes serait-il uniquement le fait d'un "je-m'en-foutisme" général ?

Au contraire, n'est-ce pas le signe d'une défiance populaire : "finalement, vous nous faites chier avec ces si beaux discours quine sont jamais suivi d'effets" ?

Se déplacer à un bureau de vôte n'a jamais représenté un effort surhumain... et on peut même se taper une bonne partie de pêche après...

C'est sans doute pour cela que l'on n'a jamais accepté le principe du vôte blanc... Ce serait intéressant de replancher là-dessus : un bulletin "oui", un bulletin "non" et un bulletin "j'm'en fous, faites chier"... Essayons une fois et voyons ce que cela donne.

EDUCATION POPULAIRE...

Bon, là, inutile de s'étendre.

Ceux qui ont lu une des dernières "Lignes d'Attac" sont sans doute tombé sur cette phrase.

Faut vraiement qu'on fasse gaffe... non au discours mais à la façon d'exprimer ce discours...

Question d'éducation populaire...

Il y avait la Grèce...

Puis il y en à encore 26...

Et, en fin de compte... La question de base : "dans quel camp ils sont ces mecs ?"....

Mystère et boule de gomme...

A soup'